Elie Bonifas

Résistant et Maquisard en Cévènnes

En 1943, suite aux exigences de l’occupant Allemand, le régime de vichy met en place une loi Française adoptée le 16 février, le Service du Travail Obligatoire (STO). Cette nouvelle loi autorise la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand. La zone de démarcation partageant la France est déjà franchie depuis un an, signant la fin de la “zone libre” qui épargnait le sud du pays de la présence Allemande. Peu à peu on s’adapte à l’occupant, et chez nous le décret d’application de la nouvelle loi vient bouleverser la vie de certains Aigues-Mortais. Le choc est rude. Dans le texte, seuls les hommes nés entre 1920 et 1922, ne faisant pas partie de catégories spécifiques [voir plus bas], sont considérés comme apte après une visite médicale, et doivent partir en Allemagne pour une durée comprise entre un et deux ans, selon les cas. La réalité est toute autre. L’occupant exigeant de plus en plus de main d’œuvre, les critères de sélection étaient en fait bien plus larges. Entre 18 et 50 ans, on pouvait recevoir à tout moment une convocation à la mairie de son chef lieu pour contrôle et ouverture d’un dossier. Certains jeunes de la région vont rapidement refuser la situation, fuir leur ville ou leur village et gagner la clandestinité. L’histoire de l’un d’entre eux va marquer les esprits à Aigues-Mortes.

Élie Lucien Bonifas est né le 14 juillet 1918 dans notre cité. Compagnon boulanger avant la guerre, il a fait son tour de France et travaille dans plusieurs villes, notamment à Troyes dans l’Aube. Revenu sur Aigues-Mortes il est probablement boulanger dans le village lorsque la guerre éclate. Notre jeune Aigues-Mortais n’entre pas dans les critères officiels de sélection du STO. A-t-il tout de même reçu un avis de réquisition ? A-t-il pris la décision de passer directement en résistance par conviction ? A ce jour la question reste posée. Quoi qu’il en soit, il décide de prendre le maquis durant le printemps 1943. Dans le sud de la France, un nombre croissant de personnes refusent cette déportation forcée en Allemagne et gagnent peu à peu la clandestinité. Ils sont identifiés au début comme simples “réfractaires” et certains d’entre eux deviendront résistants et combattants. C’est le cas d’Elie, qui figure de nos jours dans les archives de la résistance Française, répertorié comme sous lieutenant des Francs-tireurs et Partisans Français (FTP).

Inquiet du nombre de plus en plus important de ces jeunes rebelles, l’occupant exige de l’état de Vichy la recherche active des hors la loi. La milice Pétainiste est alors missionnée pour retrouver les récalcitrants, épaulée Bien sûr par les services de renseignement Allemands. Rapidement une petite partie de la population réagit, outrée par le sort réservé aux jeunes. On commence par les cacher, puis certains songent à organiser discrètement leur exfiltration vers un maquis clandestin, qui s’organise peu à peu dans les Cévennes. Et ce n’est pas facile, les prises de risque sont importantes. Partout on s’expose aux miliciens, collaborateurs et soldats allemands, qui sont à la recherche des jeunes clandestins.

Sur Nîmes par exemple, René Rascalon (« Alais »), un résistant de la première heure, cache des réfractaires chez lui, puis les emmène au Mas Rouquette à Saumane : c’est le début du premier maquis des Cévennes. Sur Aigues-Mortes, trois personnages vont organiser l’exfiltration des jeunes du village souhaitant passer au maquis. Il s’agit de Marcel Bonifas, le frère aîné de 6 ans d’Élie qui tenait à l’époque le “Café Glacier”. Marcel s’occupe de résistance avec Maurice Pandozi, du Grau-du-Roi. Le troisième est Eric Hubidos, qui deviendra maire de la ville à la libération. Les trois hommes fournissent des faux papiers aux jeunes Aigues-Mortais désireux de se soustraire au STO. Hubidos a pu se procurer des tampons de la mairie, que l’on cache, avec ce qui est nécessaire pour établir de fausses cartes d’identité, dans une ancienne cheminée, sous le poêle du Café Glacier. Eric Hubidos était en relation avec Fernand Borgne (Maire de Saumane dans les Cévennes) et lui adressa plusieurs réfractaires originaires d’Aigues-Mortes. (1) Le jeune Élie Bonifas, a donc été exfiltré grâce a son frère aîné Marcel, à destination de Saumane dans les Cévennes où, muni de faux papiers, il est probablement arrivé avec les “Cévennes cars”, le réseau de bus bien connu des anciens Aigues-Mortais. Un des chauffeurs qui était dans la combine, M. Vacares, indiquait aux arrivants Les directions a prendre.

Élie est sur place à Saumane le 31 juin 1943. Dans l’ouvrage d’Aimé Vielzeuf (1), il est identifié par Raymond Bres, un nîmois de 23 ans, et Jacques Baby (« petit père », qui sera assassiné le 4 juillet 1944 par la police de Vichy), deux réfractaires qui ont été orientés vers une ancienne filature abandonnée, en attente de transfert vers le maquis de Saumane. Passés d’abord par le maquis d’Aire de Côte, ou jusqu’alors les premiers réfractaires étaient discrètement embauchés pour des travaux de forestage, ils sont informés par les responsables qu’on ne pouvait plus prendre de “jeunes”, et on les a alors dirigés vers Saumane. À leur arrivée, ils sont accueillis par Élie et deux autres Aigues-Mortais (ses cousins Robert et René), ainsi que Jean Todorow un autre réfractaire (« Jean le serbe », qui sera par la suite capturé aux alentours du 10 mai 1944 par les unités spéciales, les « commandos de chasse » de la Waffen SS). Le groupe est déjà sur place et attend. Mais dès le lendemain de cette rencontre un événement important va tout bouleverser.

Le 1er juillet , le secteur est surveillé par un avion d’observation Allemand. Cachés sur la rive gauche du Gardon, le petit groupe observe en début d’après midi l’arrivée de plusieurs véhicules et soldats allemands lourdement armés qui investissent la maison de Fernand Borgne. Probablement dénoncé, le maire du village est arrêté (Il est déporté et disparait dans un camp de concentration, comme le furent certains résistants arrêtés dans les Cévennes). Le groupe de réfractaires doit s’enfuir et se perd dans la nature pendant presque une semaine; ils sont finalement recueillis par un groupe de résistants qui les conduit au lieu dit “le Valat”, Dans les environs de Saumane. À partir de là, le groupe intègre le maquis AS (armée secrète) de Lasalle. C’est probablement à ce moment qu’Elie doit choisir son pseudo de résistant: ce sera « Bouddha ».

Démarre alors une longue période d’attente, dans des conditions de clandestinité particulièrement difficiles au milieu des garrigues et recoins montagneux, ou régulièrement des alertes soudaines nécessitent le déménagement du camp en urgence, à dos d’âne et sans laisser de traces. Les allemands commencent à s’intéresser au secteur, le maquis de Lasalle devenant de plus en plus organisé. Il deviendra numériquement le maquis le plus important du Gard. Dès que la présence allemande se manifeste, on se dirige rapidement vers d’anciennes jasses ou des vieux mazets, on passe vers de nouvelles vallées, d’usines désaffectée à des cabanes forestières, à la recherche d’un endroit plus sûr. A l’approche de l’hiver 1943 les conditions de survie deviennent éprouvantes. Les ravitaillements ayant parfois du mal à leur parvenir, il faut alors faire des razzias sur les poulaillers et bergeries du coin, les relations devenant parfois difficiles avec les habitants du secteur. “Nous connaissions à 20 km à la ronde les gens qui sympathisaient avec notre cause et ceux qui étaient contre”. Durant l’hiver une épidémie de gale frappe le camp, déjà envahi par les poux qui infestent les paillasses. Le groupe sera heureusement aidé par plusieurs familles généreuses du secteur de Lasalle.

D’autres camps clandestins similaires se sont formés à cette époque dans les Cévennes. Les semaines et les mois passant, certains jeunes commencent à se sentir frustrés de cette situation passive, se limitant à survivre et se cacher des Allemands. Il ne sont pas informés qu’une structure hiérarchique supérieure (le fameux « Corps Franc », décisionnaire et discret, qui opérait à distance de la zone des maquisards pour ne pas les mettre en danger) a déjà commencé une résistance active contre l’occupant, et gère en parallèle l’organisation des groupes de réfractaires, de plus en plus nombreux. L’un des éléments les plus actif de cette organisation était d’ailleurs Georges Peillon, originaire du Grau-du-Roi. Le Corps Franc n’envisage pas au début d’envoyer au contact direct tous ses jeunes maquisards, souvent inexpérimentés au combat, mais souhaite les accompagner, les adapter à la résistance et peu à peu les former militairement en vue de la libération. Jean Menatory, un jeune réfractaire écrit à propos de cette époque : « Pour le moment nous ne résistions pas beaucoup ; notre rôle consistait d’ailleurs a rester passifs; nous avions simplement résisté au travail obligatoire, ce qui méritait déjà une certaine considération. Nous mangions à notre faim et nous consacrons presque tout notre temps à discuter assis en rond. Naturellement la guerre était au centre de nos préoccupations, bien que ses échos ne nous parviennent que très atténués. Mais avec la naïveté propre aux jeunes gens de vingt ans, nous attendions le débarquement des alliés d’un jour à l’autre. Il nous tardait en effet de passer à l’action ».

Lors de plusieurs sessions de formation militaire (organisées par Le Corps Franc) Le groupe auquel appartient Élie (groupe de Lasalle, à tendance Gaulliste) subi une scission. Des divergences politiques sont apparues. Outre des propos anti-communistes tenus par les formateurs, certains membres n’apprécient pas l’évènement du 1er février 1944 à Lasalle, ou un défilé de maquisards est organisé à travers la ville, avec dépôt de gerbe aux monuments aux morts et champs patriotiques. La cérémonie publique, organisée en grande pompe, ne fait pas l’unanimité chez tous les résistants, certains estimant que la démarche met en danger le maquis en donnant l’occasion aux collaborateurs l’opportunité d’identifier les résistants. Quelques membres décident alors de prendre leur indépendance sur un secteur proche, à une dizaine de kilomètres. Ce nouveau groupe donnera naissance au maquis du Serre et au célèbre « camp numéro 4 ». Bien évidemment, hormis les divergences, les deux entités continuent le combat ensemble contre l’occupant et restent très proches. Le maquis de Serre sera intégré plus tard aux FTPF Cévennes (Francs tireurs et partisans Français)

Bien que le nom d’Elie ne soit pas évoqué au début dans les récits, après le maquis de Lasalle il passe au maquis de Serre, puis au camp n°4 [voir plus bas], confirmant ainsi son engagement à la résistance puis au combat contre les Allemands. Dès lors, plusieurs groupes de résistant dans le Gard (2), vont participer à de nombreuses actions (réquisitions, sabotages et harcèlement de l’occupant). Au cours de ces dangereuses interventions, les pertes humaines sont parfois inévitables. Le destin sera particulièrement cruel avec les résistants du camp n°4. A partir du 24 Avril 1944, il semble s’acharner sur ses membres. Assassinat par la milice et les forces d’occupation, arrestations, tortures suivies de meurtres, certains membres périssant dans les bombardements de Nîmes (maison d’arrêt, hôpital). 

La terrible série de disparitions va pratiquement durer jusqu’en juillet 1944, période ou Elie et deux de ses collègues vont perdre la vie dans des circonstances particulières, sur une route menant à Monoblet, un petit village situé dans le centre du département du Gard.

 
 

Initialement, les autorités définissent des cas d’exemption et de sursis au départ en Allemagne, par catégorie de citoyens, de situations familiales ou professionnelles (certains sont exemptés de STO ou leur départ est différé, du fait de leur catégorie). Les exemptés sont : les Alsaciens-Lorrains, les originaires d’Algérie et des colonies françaises, les prisonniers de guerre, les anciens combattants de la Légion des volontaires française, les jeunes gens ayant effectué plus de deux chantiers militaires ou deux chantiers de jeunesse, les Juifs, les soutiens de famille, les agriculteurs, les forestiers. Les individus en sursis de départ sont : les étudiants, les conducteurs de tracteurs de la navigation intérieure sur voie navigable, les mineurs du fond des mines de combustible, les personnels techniques et ouvriers spécialisés de recherche de production d’hydrocarbures, les militaires démobilisés de l’armée d’Armistice, les services publics, les exploitants frigorifiques, les personnels spécialistes déclarés indispensables des industries françaises .

  • Le jour de la disparition d’Elie, celui ci est en présence de « Dodo » (Adolphe Monteux), identifié comme faisant partie du maquis de Serre et du camp n°4 depuis le 26 Février
  • « Jacques » (Jacques Baby), leader du groupe de Serre et du camp n°4, connait Elie depuis longtemps. C’est Elie qui l’avait accueilli au tout début de son arrivée à Saumane.
  • Aimé Vielzeuf :« Elie Bonifas était un très bon copain. Nous nous étions trouvés ensemble à Saumane, ensuite nous avions fait partie du maquis de l’AS, puis nous avions suivi Jacques (Baby) ». Elie a donc bien suivi Jacques Baby au camp N°4

Mairie d’Aigues-Mortes, séance du 6 juillet 1945 – session ordinaire de Mai.

Le six juillet mille neuf cent quarante cinq à vingt et une heure, les membres du conseil municipal de la commune d’Aigues-Mortes se sont réunis en nombre voulu par la loi, en maison commune.

Monsieur le Maire propose à l’assemblée de donner le nom d’Elie Bonifas au pont de Provence, afin de glorifier la mémoire de notre jeune concitoyen tué au maquis. Le conseil adopte cette proposition et dit que désormais le pont de Provence sera nommé pont Elie Bonifas.

Ce mois de juillet 1944 est assez tendu dans les Cévennes. Les diverses actions menées par la résistance rendent les allemands nerveux, plusieurs accrochages ont eu lieu dans la région depuis le printemps. Le 23 Avril, des échauffourées ont lieu vers Lasalle, suite à un contrôle de gendarmerie qui détecte des faux papiers; Plusieurs résistants sont blessés et arrêtés, et un gendarme est tué. Le 8 Mai, le maquis de Serre a intercepté et réquisitionné, au col du Rédarès, un troupeau de moutons destiné au ravitaillement des troupes d’occupation de Nîmes. Le 2 Juin, une gendarmerie de Saint-Hippolyte est attaquée par le maquis, dans le but de récupérer des armes. Le 6 juin, le débarquement allié étant annoncé, le PCR ordonne à la résistance d’amplifier les sabotages. Le 8 Juin, un pylône de haute tension est dynamité dans la nuit. Le 13, un autre troupeau de 200 moutons destiné aux allemands est abattu; on distribue gratuitement la viande aux habitants de Saint Hyppolite-du-fort. Le 21 Juin des sabotages de matériel de transmission sont lancés au Vigan. Le 28 Juin à Saint-Laurent-le-Minier, une razzia dans un bureau de tabac tourne mal; les forces de l’ordre ouvrent le feu sur les maquisards, plusieurs seront arrêtés.

 En ce début de juillet, Emile Capion (« Carlo ») le responsable militaire du maquis, interdit aux résistants toute sortie en véhicule. La période est extrêmement dangereuse. Pourtant, le 19 Juillet, René Plantier, Elie Bonifas (« Bouddha ») et Adolphe Monteux (« Dodo ») vont prendre la route en voiture. De quelle mission étaient ils chargés ? Imprudence, fatalité ? Personne à ce jour n’a de réponses précise à ces questions. Seul un villageois semble avoir assisté de près ou de loin au tragique évènement, mais peut être par peur de représailles il ne témoignera pas officiellement. Le drame c’est déroulé au carrefour de Verdeilhe, qui conduit de Monoblet à Saint-Hippolyte-Du-Fort. Depuis 16h30, un convoi de plusieurs camions allemands venant d’Anduze stationne à la sortie de la ville, et intervient sur des lignes téléphoniques. En ce mois de Juillet, des travaux importants de télécommunication sont mis en place par l’occupant dans la région. Il sont réalisés par une compagnie de l’organisation Todt, qui installe pour le compte de la Wehrmacht un central téléphonique au Vigan, avec câblages souterrains (4). En avant du secteur des travaux, au niveau du carrefour, d’autres camions attendent en surveillance. Vers 17h30, l’automobile contenant les trois résistants arrive en sens inverse, en provenance de Durfort. Pris au piège, les occupants (qui possèdent de faux papiers et envisagent peut être de passer sans encombre), s’arrêtent normalement à l’approche du point de contrôle au niveau des camions. Visiblement les soldats reconnaissent alors un maquisard, encerclent la voiture et abattent froidement les trois occupants. Un peu plus tard, après avoir jeté les corps dans le fossé et incendié le véhicule, la colonne de camions reprends la route. Elie Bonifas vient de perdre la vie à 26 ans, cinq jours après sa date anniversaire, en compagnie de deux de ses collègues tous aussi jeunes que lui.

Le soir même, le maire de Monoblet fait récupérer les corps qui sont transportés dans une salle indépendante de la mairie. René Plantier et Adolphe Monteux sont identifiés assez rapidement et son rendus à leur famille. Le corps d’Elie n’étant pas immédiatement identifié, il est inhumé le lendemain, le 20 Juillet 1944 à 19h00, dans le cimetière communal de Monoblet. Aimé Velzeuf écrira plus tard dans son ouvrage de mémoire (1) : « Ca m’a fait un coup terrible, car je les connaissait bien tous les trois. Dodo (Adolphe Monteux) était un garçon très doux, très gentil: quand à Elie Bonifas c’était un très bon copain.. Nous nous étions trouvés ensemble à Saumane, ensuite nous avions fait partie du maquis de l’AS, puis nous avions suivi Jacques Baby ».

De nos jours, une plaque commémorative est présente à l’endroit du drame, et rappelle les faits (2). Hélas le nom d’Elie y est orthographié « Boniface », avec une erreur sur l’âge de son décès (28 ans, alors qu’il avait 26 ans). Mais le monument est bien là, et rappelle la tragique journée du 19 Juillet 1944 qui a marquée le petit village de Monoblet. Lorsque la nouvelle parvient à Aigues-Mortes, le village est bouleversé par sa disparition. On apprendra son engagement de résistant. Plus tard, lors du rapatriement de son corps et de l’inhumation au cimetière de la ville, un hommage appuyé est rendu par la commune et ses habitants. Cortège, hommage militaire, cérémonie en mairie et discours de Raymond Lasserre au cimetière [voir photo]. En 1945, la mairie d’Aigues-Mortes décide de renommer le pont de Provence « pont Elie Bonifas »(3), mais bien que validée par le conseil municipal la décision n’aboutira pas. La guerre et les mauvais moments sont passés depuis.. 

« Nos vies avaient la résistance de la pierre et nos pierres l’éternité de la vie. » (Martin Gray)

Sources

  • (1) Aimé VIELZEUF – Epopée en Cévenne. Chroniques: la résistance en Languedoc (1940-1944) – 1976
  • (2) Résistance en Cévènnes – Le maquis du Serre – [site web]
  • Musée de la résistance [site web ]
  • Vincent et Patrice Lasserre
  • (3) Alain Dapre (recherche archives Aigues-Mortes)
  • (4) Aimé VIELZEUF – Ardente Cévènnes -1973